La bête
L’antre de la bête
La bête ne vit pas dans un trou,
Ni dans une grotte, ni dans les égouts
La bête te colle à la peau, t’enveloppe
Te saborde, te rabote à grands coups de varlope
Tu vis avec elle chaque jour
Dans tes veines, elle court, elle court
Elle s’insinue dans toute ta vie
Et prend le contrôle de ta survie
Elle ne prends jamais le moindre repos
Te dévore, te ronge la moelle des os
La bête est là, tapie dans l’ombre
Rendant tes dernières heures bien sombres
La bête en toi est ici, dans l’antre de ta vie
On l’appelle encore et toujours maladie
Mais contre elle pas de remède
Elle ne te laisse aucun intermède